La démarche ergonomique
Chaque jour, de 9h à 13h et de 14h à 17h, Fanny, 35 ans, 1m80, esthéticienne dans une franchise d’instituts de beauté, effectue différentes prestations esthétiques (épilations, soins du corps, du visage, etc.). Sa cabine est très grande ; de ce fait, elle se déplace constamment entre son poste de travail, le placard de rangement de produits et appareils, et sa table de soin. De plus, elle réalise ses prestations dans une cabine présentant un niveau lumineux très faible, donc elle se penche sur les clients pour un travail précis.
La ventilation ne fonctionne pas correctement. Fanny a les yeux rouges et le soir elle ressent de violents maux de tête. Sa dernière visite médicale montre une baisse de son acuité visuelle. Cependant, son travail lui plaît.
Depuis un mois, elle présente une tendinite et des maux de dos dus à la répétition des gestes techniques et à l’impossibilité de régler la hauteur de la table de soins.
Les clients sont satisfaits des prestations réalisées par Fanny. Toutefois, la franchise est soucieuse des accidents du travail et des maladies professionnelles et souhaite améliorer les conditions et augmenter le rendement, car la saison estivale approche.